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Préserver les sols agricoles, oui c’est possible

Des initiatives qui en font la démonstration

Philippe Billet l’a dit et redit lors de l’émission du 20 avril 2021, les sols sont un impensé juridique, ils n’existent en droit que selon ce qu’on en fait. Invisibles dans la loi, ils ne sont de fait pas protégés. En dernier lieu, le droit de propriété s’oppose toujours à eux. Pourtant, les textes et règlements sont pleins de possibilités à qui sait les lire !

Les trois intervenants de l’émission C dans l’sol du 18 mai prochain ont su les interpréter afin, réellement, d’atteindre le fameux « zéro artificialisation nette ».
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Des élus locaux qui refusent d’artificialiser plus de terres

Dans les Alpes, Gilles Flandin a fait de la commune des Chapelles, dont il fut longtemps maire, un exemple de courage politique : plutôt que de construire des maisons nouvelles, il a décidé de faire réhabiliter et rénover les logements et fermes vacants. La commune peut donc accueillir plein de nouveaux habitants sans artificialiser le moindre mètre carré, d’ici 2030 ! Président le la Safer Auvergne-Rhône-Alpes, la question du prix du foncier agricole lui inspire des projets novateurs.

Des parlementaires qui n’acceptent pas l’accaparement des terres

À une autre échelle, le député Dominique Potier a déposé en février 2021 un projet de loi visant à lutter contre l’accaparement des terres et aider l’installation des jeunes agriculteurs. Pointant un laisser-faire, ciblant un risque croissant de marchandisation, espérant en une grande loi foncière, M. Potier défend un contrôle accru des sociétés foncières agricoles, notamment celles par actions, qui peuvent aujourd’hui faire des transactions sans que personne ne soit mis au courant.

Des citoyens qui veulent nourrir la ville de demain

Des citoyens se mobilisent aussi. C’est le cas de Pascal Henry avec Terres citoyennes. Acheter en coopération des terres agricoles afin de favoriser l’installation de jeunes agriculteurs, dans le but de fournir aux habitants une alimentation de qualité. Moyennant quoi un lien social fort s’installe entre consommateurs et producteurs, à la fois par la proximité, et la participation au foncier. Le droit de propriété devient bien collectif.

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