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Le syndrome de la toute puissance
Nous croyons en nous depuis que le XIXe siècle nous a rendus maître de la nature et de la matière. La science et la technique ont sans cesse eu réponse à tout, alors, pourquoi s’inquiéter pour demain ?
Face à elles, nous avons développé des illusions en miroir, qui contredisent symétriquement tout ce qu’elles proposent. Résultat, nous vivons aujourd’hui les champs du manichéisme, du dogmatisme on/ off, de croyances soi-disant établies par la connaissance.
Croire et choisir son camp
Ainsi, les paysans devraient-ils choisir entre le labour et le sans labour, entre le bio et le glyphosate. Ainsi, nous, citoyens, devrions-nous être certains que les sols sont de toute façon des puits de carbone, parce que c’est ainsi que c’est raconté. Et que les stimulants et autres mixtures qui sont issues ou bien de laboratoires très sérieux, ou de casseroles un peu ésotériques, sont des réponses idéales.
Et si on essayait de réfléchir ?
La réalité est ailleurs, loin des temples de la pensée magique. Encore faut-il s’autoriser à penser par soi-même grâce à quelques fondamentaux que Pascal Boivin proposera le 29 juin.
Professeur de sciences du sol au département agronomie dans une université de sciences appliquées de Genève - qui fonctionne avant tout sur l’apprentissage, président de la confédération des 42 sociétés savantes qui, en Europe, s’occupent des sols, Pascal Boivin démontre et démonte les illusions.
Une émission pour en débattre
Mardi 29 Juin à 20h30, C dans l’sol reçoit Pascal Boivin
