LES SAGNES DU TARN : Une invitation au voyage
Les tourbières (ou sagnes)
Ce sont les zones humides les plus spectaculaires que l’on rencontre dans le Tarn. Elles se trouvent essentiellement dans les Monts de Lacaune et la Montagne Noire. On en connaît aujourd’hui à peu près 2035 ha, réparties en petites parcelles de 1 à 20 ha.
Elles renferment une flore très particulière car elle constitue un refuge pour des espèces qui ne peuvent se développer que dans ce type de milieux. La drosera, petite plante carnivore, est typique des tourbières.
Le substrat tourbeux peut mesurer dans nos montagnes jusqu’à 2 mètres de profondeur, ce qui correspond à une accumulation de matière depuis environ 5000 ans.
Les prairies humides
Elles sont également très présentes dans les massifs de moyenne montagne.
Une flore très particulière s’y développe supportant les variations entre des périodes de submersion complète en hiver et des périodes plus séchantes en été.
Les prairies inondables
On les rencontre essentiellement en plaine.
Elles correspondent aux zones d’expansion des crues. Autrefois laissées en pâturage pour permettre à l’eau de s’étaler et de s’infiltrer lentement en période de crues, elles sont de plus en plus mises en culture et ne jouent plus leur rôle de régulation des écoulements et d’atténuation des effets de crues.
Les gravières
Anciennes carrières d’exploitation de granulats alluvionnaires, ce sont des habitats artificiels de substitution pour la faune aquatique, tels les canards ou hérons que l’on rencontre le long de la basse vallée de l’Agoût, ou encore du Tarn.
Les ripisylves, ou forêts rivulaires
Ce sont les cordons boisés qui longent les cours d’eau et qui sont composés d’espèces aimant les sols frais et humides, et supportant les alternance de périodes de submersion et de périodes plus sèches.
Frênes, Aulnes, Saules… sont autant d’espèces typiques des ripisylves.
Les mares et étangs
Dans les mares et les étangs, à l’interface entre la terre et la zone d’eau libre, se développe une végétation typique des zones humides.
Des espèces végétales aux besoins hydriques différents s’y développent.