Qui sommes-nous ?

Une entreprise qui casse les codes

Une Coopérative d’Intérêt Collectif (une Scic pour les férus de statuts juridiques) qui œuvre pour la conservation du patrimoine naturel en général, des sols et de l’eau des zones humides en particulier.

Qui associe des gens qui ont des intérêts différents (si, si… C’est possible !)

des professionnels qui œuvrent dans le domaine de la protection de la nature : scientifiques, communicants, experts…
des citoyens ou collectifs engagés dans des démarches en faveur des « communs »
des simples citoyens ou collectifs qui soutiennent

Qui ne rémunère pas des « actionnaires » :

entreprise à but non lucratif  qui réinjecte tous les bénéfices qu’elle peut faire dans la coopérative au travers de réserves impartageables. (Ça, c’est un truc impossible à faire comprendre à certains fonctionnaires pour qui bénéfices = dividendes. Pfff… On s’épuise à défendre le modèle coopératif non lucratif parfois)

Qui s’intéresse à des causes d’intérêt général :

l’eau, le sol et les zones humides

Qui s’est associé à d’autres coopératives pour fonder le groupe Eïwa :

et dont l’équipe travaille avec les autres membres des coopératives du Groupe Eïwa

Vous faites quoi au juste ?

Nous nous employons à outiller les citoyens et les professionnels
de connaissances et savoirs, pour leur permettre
de s’engager sur les enjeux du vivant.

la formation
l’animation de programmes publics en faveur des questions d’écologie
la médiation entre politiques publiques et actions de terrain avec les habitants d’un territoire
la communication et l’échange entre monde académique et monde rural

Vous sortez d’où ?

Rhizobiòme nait en 2006 de la rencontre de professionnels de la préservation de la nature et de citoyens propriétaires de zones humides, engagés pour la préservation de ces milieux.

Ça se passe dans le département du Tarn, dans le sud-ouest de la France, une région où l’attachement à la terre est culturellement très puissant. Les espaces naturels y sont très majoritairement en propriété privée. Vouloir agir sur les questions de nature et de vivant passe obligatoirement par un travail en bonne intelligence avec les propriétaires.

Après tout, qu’importe le propriétaire, pourvu qu’il ait la connaissance de ce sur quoi il agit.

Et cela fait plus de 15 ans que ça dure !

Vous défendez quoi au juste ?

La vie tout simplement. Pas question de sanctuariser la nature. La nature, ça vit, ça bouge, ça change, ça meurt, ça recycle… Et l’espèce humaine fait partie de ce grand tourbillon.

Alors, au boulot ! Avec enthousiasme, sourire et joie de vivre, parce que le désespoir n’est pas un terreau fertile.

Faire avec, coopérer, responsabiliser, expérimenter, partager, se planter et recommencer… Avec honnêteté et sincérité. Tout simplement.

Nous n’avons pas la réponse à vos questions, nous avons juste l’envie d’y réfléchir avec vous.

Tout cela se résume, pour qui connait un peu l’histoire, à l’esprit de l’éducation populaire.

Les fondamentaux éthiques de Rhizobiòme

Dis-le moi et je l’oublierai ;
Enseigne-le moi et je m’en souviendrai ;
Implique-moi et j’apprendrai.
Benjamin Franklin

Rhizobiòme est une coopérative d’intérêt collectif qui travaille :

À partir des besoins du terrain

pour répondre aux attentes des acteurs de terrain, confrontés aux problèmes concrets de leur territoire. Avec le souci de l’efficacité des politiques, en développant une approche pragmatique adaptée aux spécificités de chaque contexte local ; c’est ainsi que se bâtit un réel partenariat, pertinent pour l’ensemble des protagonistes.

Avec des personnes qui s’engagent à coopérer sur le long terme

associés, adhérents, partenaires, fournisseurs… Parce que dans un processus où les relations humaines sont un facteur clé de réussite, l’engagement durable des acteurs permet d’établir des liens de confiance. Il permet également de partager et d’accumuler des connaissances pour arriver à une transformation profonde des pratiques ; la nature et ses cycles ont leur propre échelle de temps, rarement le court terme.

Pour la préservation des biens communs

essentiels à la vie sur terre. Socles de la solidarité qui nous concernent tous et espaces vulnérables à réinvestir pour garantir un maximum d’équité et de souveraineté ; l’engagement en commun, par la connaissance et la conviction, est la meilleure manière de défendre les biens partagés.

Agir en commun pour les communs, pour Rhizobiòme c’est :

Écouter les gens de terrain

ce qu’ils observent, comprennent, disent et font,

parce que leurs savoirs  populaires constituent une ressource et un patrimoine vivant ; partir de leur relation émotionnelle aux espaces sensibles, de leurs connaissances empiriques et de leurs solutions originales, crée une dynamique d’acquisition, de partage des savoirs et permet une compréhension globale de ces espaces ; c’est une condition essentielle pour le renforcement de l’autonomie des personnes et de leur capacité à agir.

Observer les milieux vivants

support complexe et infiniment divers de toute vie,

c’est ne jamais se satisfaire de regards hâtifs et d’explications simplistes ; c’est accepter le doute et la remise en cause permanente ; chaque milieu vivant est unique et en évolution constante, il mérite d’être observé patiemment, ce qui permet de formuler des préconisations de gestion au cas par cas.

Partager les interprétations, croiser les regards, décloisonner les points de vue

le croisement de concepts théoriques et d’expériences pratiques crée un enrichissement mutuel ; l’échange d’égal à égal, la compréhension des points de vue de chacun permettent d’éviter les blocages, de trouver ensemble des solutions et de faire naître des synergies ; elle est source de créativité, d’invention de réponses plus adaptées aux besoins de terrain dans leur complexité.

Rendre la connaissance scientifique commune, partager les savoirs :

l’exigence de rigueur scientifique est compatible avec une démarche ascendante d’enrichissement des savoirs ; il est plaisant d’apprendre, et donc de comprendre, afin d’adapter ses pratiques en conscience, c’est un moyen privilégié de développer le respect mutuel, l’autonomie, la citoyenneté et le pouvoir d’agir.

Coopérer, construire ensemble des solutions

les solutions partagées, originales, vraiment co-construites (et non clef en main) sont plus légitimes, plus efficaces, plus solides et plus durable, elles sont acceptables pour les différentes parties, adaptées aux moyens de chacun et laissent des possibilités d’évolution dans le temps ; la coopération est une garantie de transparence, de continuité des actions.

Partager des tâches et des responsabilités :

en donnant à chacun.e une place et un rôle en fonction de ses compétences, de ses moyens et de sa disponibilité, on répartit la charge, on se rassure mutuellement, on évite l’usure des forces ; la synergie renforce la créativité, la coresponsabilité permet de faire mieux et plus longtemps.

Mettre en valeur les expériences, faire-savoir, transmettre

parce que la sauvegarde des milieux vivants est une urgence vitale, il faut tirer ensemble les enseignements de toutes nos expériences, les partager, les démultiplier ; en permettant au plus grand nombre possible de se les approprier, nous agissons résolument en citoyens de la Terre.